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Climat, ce qu’il faut savoir

12 novembre 2021 
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Le changement climatique nous embarque dans un voyage sans retour dixit « Christophe Cassou » qui vient de cosigner le 6e rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat) publié début août.

Certains changements sont d’ores et déjà irréversibles. Ils n’épargnent aucune région du monde, ils s’étalent là sous nos yeux à mesure que des évènements météorologiques extrêmes sèment la dévastation. Alors que la température a déjà augmenté de 1,1° depuis la fin du 19e siècle, le seuil de 1,5° qui est un marqueur clé de l’accord de Paris pourrait être atteint dès 2030, soit 10 ans plus tôt que prévu. L’Europe sera particulièrement touchée. La canicule de juin 2019 avec une température de 46° dans le Roussillon ou la tempête Xynthia avec ses flots qui submergent les terres vendéennes sont déjà des conséquences bien visibles.

Après la prise de conscience des opinions publiques, le temps est venu de passer de la parole aux actes et de mettre en œuvre les grandes ambitions affichées.

En quoi cette volonté peut amener l’investisseur à orienter son épargne vers des fonds responsables tant d’un point de vue écologique que sociétale ?

Il est demandé aujourd’hui à tous les acteurs de la planète finance de tenir compte d’un agenda adopté en 2015 par l’ONU pour :

  • réduire la pauvreté
  • autonomiser les femmes et les filles
  • lutter contre les grands changements climatiques

Il en a découlé des fonds dits responsables, mais pour lesquels nous avons surtout retenu des acronymes :

ESG pour Environnemental, Sociétal et Gouvernance ou ISR pour Investissement Socialement Responsable.

Exemple : investir dans des entreprises les plus performantes sur les critères ESG, c’est-à-dire des entreprises qui indépendamment de leur secteur d’activité, favorisent la mixité hommes/femmes, n’investissent pas dans des sociétés qui violent les droits humains fondamentaux et bien entendu, tiennent compte des accords de Paris en termes d’objectifs de baisse des émissions en CO2.

Ces stratégies d’investissements peuvent se décomposer en 4 axes :

  • Les meilleures entreprises dans leurs catégories (best-in class) ayant les meilleures pratiques dans leur secteur d’activité, quel qu’il soit.
  • Une sélection d’entreprises indépendamment de leur secteur d’activité (best in univers)
  • L’approche thématique, c’est-à-dire les entreprises qui exercent une activité jugée positive pour la société civile ou l’environnement (microfinance, énergies renouvelables, eau, etc.)
  • L’exclusion d’entreprises (exclusion sectorielle, normative, etc.) ne répondant pas aux critères ISR/ESG en évitant les entreprises liées à l’alcool, tabac, pornographie…

Les principaux objectifs pour investir dans la finance durable

C’est d’abord de transmettre aux générations futures une société plus durable et donner du sens à ses
investissements.


D’autres objectifs peuvent être l’innovation, le soutien à l’économie locale, générer de la valeur sur du long
terme, protéger la biodiversité et enfin s’adapter aux changements climatiques.
Cette exigence va de pair avec une information transparente des sociétés concernées. A cet effet, il faut
observer que le pouvoir de réglementation et de sanctions notamment par les autorités régulatrices de
chaque pays européen (l’Autorité des Marchés Financiers pour la France), s’exerce déjà auprès de tous les
acteurs concernés et plus encore dès 2022.


Pour l’épargnant, c’est une très bonne nouvelle puisque certains risques auraient pu être détectés plus facilement.
Quelques exemples récents comme les laboratoires Servier reconnus de tromperie aggravée, le DieselGate avec
Volkswagen reconnu coupable de tromperie aggravée ou Wirecard admettant qu’une somme de 2 milliards d’euros
n’existait pas.


Dans tous les cas, les prochaines directives des textes européens de la finance durable vont harmoniser les outils de
classification et de fait, fortement diminuer l’aspect marketing de l’investissement responsable

Comment le cabinet va participer à ces enjeux majeurs et de court terme pour le climat ?

Tout d’abord, nous avons investi dans un logiciel d’aide à la décision nous permettant pour chaque proposition de privilégier, dans une allocation sur mesure, les meilleurs fonds ESG éligibles pour chaque assureur. Cet outil nous permettra suivant la volonté de nos clients d’allouer une part plus ou moins significative de son épargne.

Il faut souligner que les performances d’un certain nombre de fonds sont très significatives y compris par rapport à leur propre indice de référence.

En tout état de cause, il est absolument clair qu’à court terme le flux de l’épargne va sans doute se diriger majoritairement vers ces fonds.

Dans cette hypothèse, nous sommes résolument confiants dans notre capacité à vous proposer une allocation ayant du sens, alliée à une bonne performance.

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