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PER : le nouveau produit star

13 avril 2020 
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Vous connaissez Marie Kondo ? Elle est présentée comme la papesse du rangement et du développement personnel. Elle en a fait un livre, qui a été propulsé au sommet des best-sellers dans le monde entier. 

Nous aurions pu à l’heure où ces lignes sont écrites, parler du coronavirus, ses effets sur l’économie mondiale et ses conséquences. Cependant, nous ne souhaitons pas ajouter du bruit au bruit. Les sources d’information étant les mêmes pour tous, une forme de consensus mou finit par devenir une vérité. À croire que nous ne descendons pas du loup mais du mouton.

Pour mémoire, notre perception du monde au mois de février est bien différente de celle à ce jour. Il n’y a donc pas de raisons pour que celle d’aujourd’hui se vérifie demain.

Pour en revenir à Marie Kondo, pourquoi ne pas nous occuper ensemble de ce qui peut-être relatif à votre épargne.

Conseil n°1 : mettre à plat les clauses bénéficiaires de ses contrats d’assurance

C’est simple, on oublie trop souvent qu’en cas de changement de situation familiale, il est alors parfois nécessaire de modifier le ou les bénéficiaires.

En cas de doute, une compagnie d’assurance peut rapporter le contrat à la succession, faisant perdre le bénéfice de l’avantage fiscal de l’assurance-vie en cas de décès.

Par expérience, nous voyons très souvent des contrats mal construits, avec des clauses bénéficiaires inadaptées. Cette vérification est assez simple et nous pouvons vous guider.

Conseil n°2 : distraits s’abstenir : avez-vous travaillé dans une entreprise ayant cotisé à des régimes de retraite par capitalisation ?

Vous avez peut-être reçu un état de situation vous indiquant être assuré d’une rente à votre départ en retraite. En règle générale, les assureurs sont d’une discrétion de violette, car c’est à vous de vous rappeler à leur bon souvenir pour le paiement de cette rente. Il y a, à ce jour 13 milliards d’euros non distribués pour lesquels l’assureur prélève évidemment des frais de gestion et il peut le faire jusqu’à la 120ᵉ année pour tout contrat non réclamé.

Au-delà de ce délai, les fonds reviennent à la CNP, c’est-à-dire à l’Etat. Ces rentes sont issues d’un capital constitué par votre ex-entreprise. Ces capitaux vous appartiennent et peuvent être transférés sur un PERP, ce qui vous donne la possibilité de les faire revivre, avec des avantages fiscaux à la clé. 

Nous sommes évidemment à votre disposition pour toute démarche relative à ces transferts.

Conseil n°3 : ouvrir un PERP

On vous le dit, on vous l’écrit, nous avons encore des fournisseurs acceptant la souscription d’un PERP.

Ce produit amené à disparaitre en octobre est infiniment plus intéressant d’un point de vue fiscal que celui qui le remplacera en cette fin d’année. 

De plus, en cas d’évolution plus favorable du nouveau produit, il sera toujours possible de transférer le PERP vers le PER.

Bref, ouvrir un PERP nécessite peu de moyens et nous sommes là pour en prescrire tout en respectant vos objectifs et vos contraintes.

Et si on regardait le marché résidentiel français ?

20 mois après le début de la pandémie, ce qui frappe avant tout, c'est la grande résistance des marc…

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