Interview client - Florian Dubart
Florian Dubart est originaire des quartiers populaires de banlieues parisiennes et issu d’une famill…
L’ affaire Jérôme Kerviel, trader accusé en 2008 d’avoir pris des positions boursières non autorisées ayant engendré une perte pour son employeur (la Société Générale) de l’ordre de 5 milliards d’euros racontée de l’intérieur par un des pontes de la même institution bancaire en 2010, a été ensuite adaptée au cinéma en 2016. Le film n’étant pas une adaptation directe du livre mais plutôt une autre vision de l’histoire.
Au début du récit , il est assez difficile de comprendre les termes techniques bancaires et boursiers utilisés par l'auteur qui ne prend pas la peine d'une petite note explicative en bas de page pour permettre au lecteur non initié de raccrocher plus ou moins les wagons...
Passé ces premières pages, le texte s’attache plus à l'analyse des rapports humains et des travers médiatico-politiques qui éclairent cette crise d'un jour nouveau et qui sont pour le coup très bien expliqués.
Christine Lagarde, Nicolas Sarkozy, entre autres, en prennent (un peu) pour leur grade, sans tomber dans la polémique stérile mais en expliquant assez bien les mécanismes qui les poussent à agir disons pas toujours de façon très convenable (pour rester soft).
Pour finir, l'auteur parle peu de Kerviel sauf pour déplorer sa présentation de victime par certains et dire l'incompréhension qu'a suscité son 'crime' dont les motivations restent finalement assez floues.
Le film quant à lui ne traite que du cœur de l’affaire sans s’intéresser à son impact financier global, médiatique ou politique, et sans prendre parti réellement pour ou contre le trader qui apparait à la fois coupable et victime.
Scénario finalement peu ambitieux, interprétation pas forcément très convaincante, il n’apporte pas vraiment d’éclairage nouveau sur l’affaire et reste bien évasif sur les mécanismes ayant permis au trader de déjouer les contrôles internes et de jouer avec les milliards en toute impunité.

Florian Dubart est originaire des quartiers populaires de banlieues parisiennes et issu d’une famille non diplômée. Son enfance n’a pas été bercée par les romans.
Touché par des œuvres littéraires économiques et sociales dans son adolescence, l’auteur a quitté sa région natale pour vivre à l’étranger et créer son entreprise de retour en France.
Les belles années entrepreneuriales qui ont suivi lui ont permis de développer plusieurs activités et de recruter des équipes passionnées.
L’ envie. À ne pas confondre avec le fait d’être envieux. J’ai toujours envie de faire plein de choses, au niveau pro comme perso.
La randonnée. J’essaie de partir en montagne dès que je le peux. À pied, à ski, en raquettes.
La confiance et la transparence. Je veux déléguer ma confiance quitte à ne pas suivre tous les jours les cours de la bourse qui ne m’intéressent pas.
Être trop technique et parfois évasif sur des sujets non maitrisés, comme les médecins.
Un conseiller qui a voulu vendre de la PINEL à mes parents et qui a failli réussir son coup avant que je lui dise que j’allais gentiment alerter les autorités de tutelle sur ses techniques frauduleuses de ventes forcées à des profanes.
Les locaux de ma société que je loue à d’autres entreprises. A contrario, j’ai investi en bourse sur CD Project, une entreprise qui avait le vent en poupe avant Covid, à sa plus haute valeur et qui est redescendue dans la fosse des Mariannes après un scandale.
Thomas Sankara
né le 21 décembre 1949 à Yako (Haute-Volta) et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou (Burkina Faso), est un homme d'État anti-impérialiste, révolutionnaire, communiste, panafricaniste et tiers-mondiste voltaïque, puis burkinabè, chef de l’État de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.
« On peut douter de tout, sauf de la nécessité de se trouver du côté de celui qui a le pognon »
citation de Leodagan dans Kaamelott !!

Depuis le début de l’année, les sujets de préoccupation ont changé à maintes reprises. Le premier trimestre a d’abord été marqué par la prise de conscience collective que le phénomène d’inflation se révélait durable, et non pas transitoire ; ceci déclenchant des débats autour d’un possible retour de la stagflation tant redoutée.
Par la suite, et à mesure que l’inflation cyclique s’ancrait dans la plupart des économies, l’inquiétude s’est encore renforcée avec la guerre en Ukraine, qui a accru l’inflation liée à l’offre, en particulier sur le front de l’énergie.
Puis, les débats du deuxième trimestre se sont concentrés sur la vitesse et la persistance de cette inflation, son effet d’érosion sur le pouvoir d’achat, et les éventuelles erreurs de calibrage de politique monétaire qu’elle pourrait provoquer (risque d’atterrissage brutal : « hard landing »).
Jusqu’ici, le troisième trimestre a fourni une nouvelle illustration de cette volte-face entre optimisme et pessimisme en matière d’interprétation des données macroéconomiques : les bonnes nouvelles étant souvent considérées comme mauvaises, et vice versa.

Les banques centrales se trouvant face à un dilemme.
Les craintes d’une récession imminente ont gagné du terrain au sein du consensus de marché. Celles-ci se sont confirmées au cours du troisième trimestre :
En temps normal, ces facteurs auraient constitué l’allumette parfaite, susceptible de déclencher l’incendie de la récession généralisée. Mais les allumettes ne brûlent pas dans le vide !
En effet, il faudrait qu’à cette étincelle initiale soit associée quelque carburant, sous la forme de déséquilibres macroéconomiques importants, tel qu’un effet de levier excessif dans le secteur privé, pour que les chocs négatifs se propagent et s’étendent à l’ensemble de l’économie, et que la boucle de la récession soit ainsi bouclée.
Si on ne peut exclure que la plupart des économies connaissent une croissance nulle voire une légère récession technique dans les mois à venir, la configuration macroéconomique mondiale sous-jacente reste favorable à une croissance synchronisée ; à mesure que les chocs temporaires sur l’activité se résorbent avec le temps, nous devrions assister à une reprise en V, semblable à celle observée au sortir de la pandémie.
Ainsi, la demande des consommateurs demeure soutenue en raison :
Les craintes décrites ci-dessus sont de nature temporaire et peuvent s’avérer similaires, d'une certaine manière, aux vagues successives du Covid-19 : une fois le choc initial passé, les gouvernements et les économies mettent en place les outils de soutien budgétaires et monétaires nécessaires pour faire face à une deuxième, troisième ou quatrième vague.
Même si chaque vague pèse temporairement sur l'activité, la réouverture et les politiques de soutien qui l'accompagnent entraînent une reprise mécanique vigoureuse par la suite, l’activité revenant aux tendances d'avant le choc. En 2022, les moyens par lesquels les pays résisteront aux perturbations économiques semblent assez clairs.
Les gouvernements ont maintenu leur approche du "quoi qu’il en coûte" issu du Covid-19 et sont désormais déterminés à reconduire les mêmes mesures fiscales pour protéger le pouvoir d'achat de leurs citoyens contre les difficultés générées par l'inflation.
Les généreux transferts et subventions publics, destinés à atténuer l'effet des hausses des prix, verront ainsi leur durée prolongée jusqu'à la fin de l'année et en 2023.
Combinées à la hausse des salaires induite par le plein emploi, ces politiques de soutien améliorent directement la capacité des ménages à faire face à l'inflation, les protégeant des tensions liées à l'érosion du pouvoir d'achat.
Mais, contrairement à ce qu’il s'est passé pendant la pandémie, les consommateurs ne sont plus disposés à constituer une épargne de précaution. Au contraire, ils dépensent le revenu supplémentaire reçu sous forme de soutien, en plus de leur revenu disponible, ce qui renforce la demande et par conséquent l'inflation.
Les perturbations de la croissance décrites ci-dessus ne devraient provoquer qu'un ralentissement technique plutôt qu'une véritable spirale récessionniste, pour finalement être absorbées par les mesures de soutien déployées.
Les perspectives de croissance à moyen terme restent dès lors inchangées. Le cycle économique actuel bénéficie d’une dynamique réelle forte.
Margin Call est un film sorti en 2011 qui se déroule quasi intégralement au sein d’une banque d’affaire fictive new yorkaise et sur une brève période de 36h aux environs de 2007/2008.
Traitant sur le fond de la même crise financière que « Le Casse du Siècle », déjà évoqué dans cette rubrique, celle des subprimes de 2008, le film en offre un traitement radicalement différent, non pas dans le but d’expliquer et de dénoncer les mécanismes de la finance mondiale mais plutôt en s’attachant à coller au plus près aux acteurs humains et à analyser leur comportement en situation de crise, sans manichéisme.
Tout part donc des fameux « actifs toxiques » soit l’agrégation en obligations de prêts hypothécaires à niveau de risque élevés, détenus par les banques d’investissement en grand nombre et dont le niveau de risque a été largement sous-estimé voire ignoré.
La découverte de ces actifs toxiques et la nécessité de s’en débarrasser au plus vite va confronter chacun des acteurs à sa conscience : doit-on trahir la confiance de ses clients pour sauver l’institution ? doit-on faire des choix immoraux pour une institution qui ne tient aucun compte de l’humain et qui vous licenciera avec brutalité si nécessaire ? Est-ce qu’un choix personnel éthique est possible ou utile dans un système financier mondialisé ?
Chaque protagoniste a sa propre réponse ou parfois pas de réponse et en filigrane il y a finalement la conclusion malheureusement évidente que l’argent gagne toujours face à l’humain…
Margin Call, que l’on peut traduire par ‘appel de marge’ en français (soit la nécessité de couvrir une position par un investisseur pour pouvoir maintenir celle-ci), est un film extrêmement minimaliste dans sa forme (quasi-unité de lieu-univers de bureaux principalement) mais très riche sur le fond et dans son analyse comportementale.
Un film sacrément intelligent magnifiquement interprété par un casting exceptionnel (Kevin Spacey, Jeremy Irons, Demi Moore…).
Hausse des matières premières, économie inflationniste, nouvelles normes liées au changement climatique, toutes ces raisons profitent aux actifs tangibles dont l’immobilier fait partie. Pour ces raisons Trya gestion privee propose désormais d’investir dans des SCPI. En effet comme l’illustre l’exemple ci-dessous la fiscalité peut être optimisée dans un objectif de revenus complémentaires.
Ils disposent d'un capital de 100 000€ et souhaiteraient investir dans l'immobilier mais ils ne veulent pas avoir de soucis de gestion.
Leur taux marginal d'imposition s'élève à 30 %.
Ils souhaitent percevoir des revenus complémentaires peut-être dès maintenant ou au plus tard lors de leur départ à la retraite d'ici 10 ans.
Hypothèse
| Année 1 | Années 2 à 14 | Année 15 | |
| Revenu annuel brut | 4000€ | 4000€ | 4000€ |
| IR à 30% (*) | -1200€ | -1118€ | -1118€ |
| PS à 17,2% | -688€ | -688€ | -688€ |
| Revenu net | 2112€ | 2194€ | 2194€ |
| Soit par mois | 176€ | 183€ | 183€ |
| Valeur des parts en vas de sortie | 90 000€ |
(*) Il est tenu compte de la CSG déductible du revenu global imposable l’année de son paiement à hauteur de 6,8 %.
Hypothèse
Investissement
| Année 1 | Années 2 à 9 | Année 10 | Années 11 à 14 | Année 15 | |
| Revenu annuel brut | 4000€ | 4000€ | 4000€ | 4000€ | 4000€ |
| Intérêts d'emprunt | -2500€ | -2500€ | -2500€ | - | - |
| Revenu imposable | 1500€ | 1500€ | 1500€ | 4000€ | 4000€ |
| IR à 30% (*) | -450€ | -419€ | -419€ | -1169€ | -1118€ |
| PS à 17.2% | -258€ | -258€ | -258€ | -688€ | -688€ |
| Revenus nets | 792€ | 823€ | 823€ | 2143€ | 2194€ |
| Soit par mois | 66€ | 69€ | 69€ | 179€ | 183€ |
| Année 1 | Années 2 à 9 | Année 10 | Années 11 à 14 | Année 15 | |
| Valeur des parts si sortie | 90 000€ | ||||
| Valeur nette du contrat d'assurance vie (**) | 123 439€ | ||||
| Remboursement du prêt | -100 000€ | ||||
| Gain | 23 439€ |
Un client dispose d’un capital de 100 000 € à investir.
Il souhaite faire une acquisition portant sur des parts de SCPI. La part est valorisée à 100 € l’unité (frais inclus à 9 %).
Il n’a pas besoin de revenus immédiats mais plutôt dans 10 ans.
Pour un démembrement de 10 ans, la nue-propriété représente 68 % de la pleine propriété soit 68 € par part. Le client se porte acquéreur de 1 470 parts en nue-propriété pour 100 000 € (1 470 x 68 €).
| Valeur en pleine propriété | 1 470 parts à 100 € l’unité = 147 000 € |
| Valeur nue-propriété | 68 % de 147 000 € = 100 000 € |
Pendant toute la durée du démembrement, le nu-propriétaire ne perçoit aucun revenu. S’il est redevable de l’IFI, la valeur de la nue-propriété des parts est exclue de l’assiette taxable de l’IFI.
Lors de l’extinction de l’usufruit (10 ans plus tard), il devient pleinement propriétaire des parts estimées initialement à 147 000 € frais inclus (sans impôt). Le gain sur 10 ans est de l’ordre de 47 000 € sans tenir compte d’une éventuelle revalorisation des parts.
En cas de revente de ces parts, leur prix de revient est de 147 000 €, soit la valeur de la pleine propriété d’origine.
Par la suite, les revenus fonciers perçus seront de l’ordre de 6 175 € par an (4,2 % de 147 000 €) avant fiscalité.
D’autre montages sont possibles. En fonction de votre situation et de vos objectifs, une manière de détention peut s’appliquer. Ce produit est une diversification parfaite pour préparer sa retraite et chercher des revenus futurs, prévoir des revenus pour ses enfants en étude, optimiser la fiscalité d’une transmission par exemple. Nous restons à votre disposition pour définir avec vous l’opportunité de diversifier votre patrimoine et de réfléchir à la manière de détention la plus adaptée à votre situation.
(source Fidroit )
Les commentaires ci-dessous sont essentiellement tirés de l'analyse faite par Jean-Pierre Petit, économiste. Nous reproduisons ici les éléments qui nous paraissent les plus remarquables
La guerre est, hélas, partie intégrante de l’histoire des hommes, « la continuation de la politique par d’autres moyens », selon la célèbre expression de Claus von Clausewitz.
Le monde des dividendes de la paix issu de la réunification allemande et de la disparition de l’URSS (1989/91) est désormais derrière nous.
Pertes éventuelles de capital humain à l’extérieur, restriction autoritaire des échanges (embargos, sanctions,), mobilisation des capacités productives vers l’effort de guerre au détriment de la spécialisation du pays, incertitudes généralisées, hausse de l’inflation (pénuries), hausse de l’endettement public (effort de guerre), incertitude du côté des ménages et des entreprises….
De plus le risque majeur pour le futur serait évidemment une fragmentation profonde du monde si la Chine suivie par un certain nombre de pays africains et du Moyen Orient rejoignaient la Russie dans une coalition structurée au détriment des relations avec l’Occident. Nous n’en sommes pas encore là. Néanmoins, le refus des pays du Golfe (Arabie Saoudite et EAU) d’augmenter leur production de pétrole en réponse aux demandes américaines, tout comme le nombre limité des pays ayant adopté des sanctions économiques contre la Russie (42 en tout mais aucun des grands pays émergents comme la Chine mais aussi l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, le Mexique, la Turquie) témoignent d’une perte de leadership du monde occidental.

En termes de gouvernance, une plus forte unité européenne (notamment dans la coordination de la stratégie énergétique), la fin du mercantilisme/égocentrisme allemand. Soulignons aussi la cohésion politique renforcée de l’UE et la revigoration de l’OTAN qui sont de nature à sécuriser les projets de long terme en Europe et au-delà. On peut également mentionner un espoir de moindres sanctions américaines/occidentales à l’encontre de la Chine ou encore le retour de l’Iran sur la scène internationale.
Comme nous l’avons mentionné la semaine dernière, l’afflux de réfugiés peut aussi sous certaines conditions renforcer la croissance potentielle à moyen terme dans les pays d’Europe occidentale. De son côté, la réduction de la dépendance énergétique et alimentaire vis-à-vis de la Russie peut constituer un coup d’accélérateur pour le nucléaire, la hausse de la diversification des sources d’énergie et les énergies renouvelables. Cela permettrait de réduire considérablement le risque de choc sur les prix des matières énergétiques.
Ajoutons à cela les gains de productivité potentiels et une politique économique plus expansive. Enfin, la réallocation des ressources financières vers les besoins européens (en réduisant l’excédent courant excessif de la Zone euro imposé stupidement par l’Allemagne) constitue une bonne chose.
Il est évidemment bien trop tôt pour se prononcer précisément sur ces perspectives. Mais disons que de même que la pandémie avait « ouvert les yeux » des élites politiques européennes sur la vulnérabilité industrielle et sanitaire du continent, la guerre d’Ukraine amène plus de lucidité sur la dépendance énergétique et militaire européenne.
L’histoire n’est écrite nulle part, mais nous préférons conserver une attitude prudente en matière d’allocation d’actifs (fonds structuré par exemple de préférence au fonds obligataire)
Wall Street est un film sorti en 1987 mettant en scène le parcours initiatique d’un jeune courtier en bourse, Bud Fox, joué par Charlie Sheen qui va apprendre à côtoyer le monde de la haute finance incarné par l’impitoyable Gordon Gecko (Michael Douglas), archétype de l’investisseur sans scrupule uniquement motivé par le profit et déconnecté des valeurs morales traditionnelles.
Au-delà des performances d’acteurs incroyables (un des plus grands rôles de Michael Douglas, Oscar du meilleur acteur 1988), le film se veut :
- pédagogique ; à travers les yeux d’un (initialement) naïf Bud Fox, le spectateur non-initié découvre les mécanismes financiers sous-tendant la prise de contrôle de sociétés côtées en bourse, qu’ils soient légaux comme les OPA hostiles, ou illégaux comme l’espionnage industriel.
- dénonciateur également de la déconnexion entre les financiers de Wall Street et les valeurs de travail du monde de l’entreprise réel, incarnées par Charlie Sheen en mécano syndiqué de compagnie aérienne.
- témoignant surtout de l’emprise de l’argent décomplexé dans cette Amérique triomphante des années Reagan : l’argent comme fin en soi, l’argent comme seul repère qui permet et qui excuse tout. Comme le dit Gordon Gecko dans un célèbre discours lors d’une AG des actionnaires « Greed is good » soit « L’avidité c’est bon ».


Néanmoins, le cynisme de l’œuvre n’est pas total puisque la morale sera sauve à la fin du film avec la mise à jour des manœuvres frauduleuses de Gecko et la mise en route d’une procédure judiciaire.
La crise des subprimes est une trop belle occasion pour Oliver Stone pour ne pas ressortir Gordon Gecko de la prison dans laquelle il croupissait pour une nouvelle dénonciation du système.
Esthétiquement parfaite (les vues de New York sont parmi les plus belles jamais filmées) cette suite sera finalement beaucoup moins remarquable que l’original : la crise des subprimes est assez complexe à expliquer et n’est pas incarnée par un seul personnage, ce qui la rend plus abstraite pour le spectateur, par ailleurs plus habitué aux films sur la finance et ses dérives depuis justement le film Wall Street de 1987.
« L’Argent ne dort jamais » permet de retrouver quand même avec plaisir un Gecko et son amoralité jubilatoire, opposé à un jeune financier idéaliste (incarné par un Shia LaBoeuf un peu palot face un Michael Douglas encore au top) et à un banquier d’affaires véreux (Josh Brolin).
Moins cynique, un peu plus confus dans l’explication des mécanismes financiers, plus convenu dans son développement et son dénouement « L’argent ne dort jamais » reste un film agréable à regarder, mais n’aura, et de loin, pas l’impact de son glorieux prédécesseur.
20 mois après le début de la pandémie, ce qui frappe avant tout, c'est la grande résistance des marchés immobiliers résidentiels au choc exceptionnel induit par la crise sanitaire. Les transactions dans l’ancien sont en baisse de seulement 4% en 2020, avec une hausse de presque 15% au 1er semestre 2021. Seul le compartiment du neuf a souffert (avec une baisse des permis de construire en 2020, accompagnée d’une baisse des ventes (-16% en 2020, partiellement compensée par un rebond au 1er semestre 2021).
Pour répondre à cette question, il faut utiliser 3 angles d’approches complémentaires : la capacité moyenne d’achat des ménages, la demande et l’offre, et s’il y a ou non un excès d’endettement.
La synthèse de l’éclairage qui peut découler de ces approches est que la progression du revenu des ménages devrait continuer à soutenir le dynamisme du marché immobilier.
En admettant des perspectives de croissance de prix proche de la croissance du revenu disponible brut des ménages et en supposant une décrue graduelle de l’effort d’épargne excessif lié au Covid, les hausses de prix de 2 à 4% par an sont envisageables sur les deux prochaines années. Cependant, le potentiel le plus important viendra surtout de l’attractivité relative de l’immobilier par rapport à d’autres classes d’actifs financiers (contrats en €, monétaires, private equity).
En conclusion, rappelons que le marché de l’immobilier résidentiel est avant tout la résultante de micros marchés.
On a tendance à exagérer le potentiel du télétravail, car quand il y aura dissipation de la crise sanitaire, le tourisme et l’attrait des grandes villes (et de Paris en particulier) reprendra à moyen terme grâce à leur proximité avec des services essentiels comme l’éducation primaire et secondaire de qualité, les transports, les services de santé (médecins, hôpitaux) ainsi que les services culturels.
Le changement climatique nous embarque dans un voyage sans retour dixit « Christophe Cassou » qui vient de cosigner le 6e rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat) publié début août.

Certains changements sont d’ores et déjà irréversibles. Ils n’épargnent aucune région du monde, ils s’étalent là sous nos yeux à mesure que des évènements météorologiques extrêmes sèment la dévastation. Alors que la température a déjà augmenté de 1,1° depuis la fin du 19e siècle, le seuil de 1,5° qui est un marqueur clé de l’accord de Paris pourrait être atteint dès 2030, soit 10 ans plus tôt que prévu. L’Europe sera particulièrement touchée. La canicule de juin 2019 avec une température de 46° dans le Roussillon ou la tempête Xynthia avec ses flots qui submergent les terres vendéennes sont déjà des conséquences bien visibles.
Après la prise de conscience des opinions publiques, le temps est venu de passer de la parole aux actes et de mettre en œuvre les grandes ambitions affichées.
Il est demandé aujourd’hui à tous les acteurs de la planète finance de tenir compte d’un agenda adopté en 2015 par l’ONU pour :
Il en a découlé des fonds dits responsables, mais pour lesquels nous avons surtout retenu des acronymes :
ESG pour Environnemental, Sociétal et Gouvernance ou ISR pour Investissement Socialement Responsable.
Exemple : investir dans des entreprises les plus performantes sur les critères ESG, c’est-à-dire des entreprises qui indépendamment de leur secteur d’activité, favorisent la mixité hommes/femmes, n’investissent pas dans des sociétés qui violent les droits humains fondamentaux et bien entendu, tiennent compte des accords de Paris en termes d’objectifs de baisse des émissions en CO2.
Ces stratégies d’investissements peuvent se décomposer en 4 axes :
C’est d’abord de transmettre aux générations futures une société plus durable et donner du sens à ses
investissements.
D’autres objectifs peuvent être l’innovation, le soutien à l’économie locale, générer de la valeur sur du long
terme, protéger la biodiversité et enfin s’adapter aux changements climatiques.
Cette exigence va de pair avec une information transparente des sociétés concernées. A cet effet, il faut
observer que le pouvoir de réglementation et de sanctions notamment par les autorités régulatrices de
chaque pays européen (l’Autorité des Marchés Financiers pour la France), s’exerce déjà auprès de tous les
acteurs concernés et plus encore dès 2022.
Pour l’épargnant, c’est une très bonne nouvelle puisque certains risques auraient pu être détectés plus facilement.
Quelques exemples récents comme les laboratoires Servier reconnus de tromperie aggravée, le DieselGate avec
Volkswagen reconnu coupable de tromperie aggravée ou Wirecard admettant qu’une somme de 2 milliards d’euros
n’existait pas.
Dans tous les cas, les prochaines directives des textes européens de la finance durable vont harmoniser les outils de
classification et de fait, fortement diminuer l’aspect marketing de l’investissement responsable
Tout d’abord, nous avons investi dans un logiciel d’aide à la décision nous permettant pour chaque proposition de privilégier, dans une allocation sur mesure, les meilleurs fonds ESG éligibles pour chaque assureur. Cet outil nous permettra suivant la volonté de nos clients d’allouer une part plus ou moins significative de son épargne.
Il faut souligner que les performances d’un certain nombre de fonds sont très significatives y compris par rapport à leur propre indice de référence.
En tout état de cause, il est absolument clair qu’à court terme le flux de l’épargne va sans doute se diriger majoritairement vers ces fonds.
Dans cette hypothèse, nous sommes résolument confiants dans notre capacité à vous proposer une allocation ayant du sens, alliée à une bonne performance.

Film de Penelope Spheeris.
Enron était une entreprise américaine spécialisée dans le domaine de l’énergie (production et transport de gaz naturel puis ultérieurement activité de courtage en produits énergétiques et matières premières). Elle fit faillite en 2001, à l’époque la plus grosse faillite de l’histoire des Etats-Unis.
Les éléments frauduleux ayant finalement conduit à la chute de l’entreprise recoupent des mécanismes assez complexes que l’on pourrait résumer essentiellement par des manipulations comptables visant à masquer l’endettement de l’entreprise et à valoriser artificiellement son rendement, dans le but de toujours optimiser sa valorisation boursière.
Ces manipulations comptables recoupaient entre autres :
L’entreprise aurait ainsi masqué 40 Milliards de dollars de dettes aux actionnaires.
Par ailleurs, il apparaitra qu’ENRON manipulait également le marché de l’électricité, notamment en Californie, en créant notamment une congestion artificielle sur les lignes électriques.
L’explosion de la bulle internet en 2000 fait chuter le cours de l’action ENRON, qui servait de support à ses montages financiers auprès des banques. Le remboursement des emprunts souscrits apparait alors au grand jour dans les bilans de l’entreprise, ce qui fait encore chuter l’action dont la valeur boursière est divisée par 350 en 1 an, entrainant le licenciement de 20.000 employés (soit 70% des effectifs) et des pertes financières chiffrées à plus de 2 milliards de dollars pour des dizaines de milliers de petits actionnaires.
Quelques-uns des dirigeants principaux purgeront des peines de prison ferme au terme des enquêtes fédérales, non seulement pour les fraudes précédemment citées mis aussi pour délit d’initié, la plupart ayant vendu de gros volumes d’actions ENRON avant la chute des cours.
Ce scandale donnera lieu à la promulgation de nouvelles lois concernant la comptabilité d’entreprise.
Le film essaye donc de retracer les derniers mois de l’entreprise au travers du parcours initiatique d’un jeune employé aux activités de courtage qui va passer de l’optimisme béat de l’argent facile à la prise de conscience progressive de la cupidité et de l’absence de scrupules des dirigeants ainsi que de la malhonnêteté intrinsèque de la philosophie d’entreprise d’ENRON.
Filmé comme un téléfilm des années 1980, ce film a un intérêt artistique proche du néant mais a une vocation documentaire sur la psychologie des employés de l’entreprise et sur une (petite) partie des mécanismes sous-tendant les manipulations financières ayant conduit à la faillite retentissante de 2001.
Pour une version plus journalistique de cette histoire, à voir également « The smartest guy in the room-Enron l’incroyable scandale » un film documentaire de 2006 décortiquant précisément la montée en puissance puis la chute de cet ex-géant des transactions énergétiques.
Florian Dubart est originaire des quartiers populaires de banlieues parisiennes et issu d’une famill…